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Agro'tarifs : bénéficiez de tarifs avantageux pour vos achats / fournitures

En collaboration avec l'AREA Occitanie, nous vous proposons de bénéficier du service Agro'Tarif' 2023. (offre réservée aux adhérents d'OCEBIO).

Agro'Tarifs ce sont des tarifs et des prestations négociées pour les entreprises agro-alimentaires auprès d'une dizaine de fournisseurs sélectionnés. voir catalogue en cliquant ici

En négociant pour notre collectif, la centrale agro-tarif permet donc d'obtenir de meilleurs tarifs ( de -20 % , -30 % , - 40 % voire -70 % pour la téléphonie). => Vous gardez votre indépendance en achetant directement aux fournisseurs et vous bénéficiez de la force du réseau pour acheter la meilleure qualité au meilleur prix sans perdre de temps !

Liste des fournisseurs partenaires de Agro'Tarifs 2023

Vous êtes totalement libre de vous fournir ou non chez les fournisseurs référencés et vous n'avez pas de volumes d'achats minimum pour bénéficier des tarifs négociés !

Pour toute info sur le fonctionnement de ce service Agro'Tarifs, n'hésitez pas à me contacter par mail : amelie.berger(a)ocebio.fr


Meilleurs vœux 2023 !

Le Conseil d’Administration et l’équipe d’Ocebio vous souhaitent une belle année 2023 !

En 2023, Ocebio continuera d’accompagner le développement durable des filières bio en Occitanie, avec énergie, conviction et persévérance !

N’hésitez pas à nous contacter pour tout besoin, toute question ou accompagnement de vos projets bio !

amelie.berger@ocebio.fr (coordinatrice d'Ocebio)

Retrouvez les prochains évènements d'Ocebio et de son réseau...


Conjoncture des filières bio d'Occitanie fin 2022 1

Conjoncture des filières bio d'Occitanie fin 2022

L’Observatoire Régional de l’Agriculture Biologique d’Interbio Occitanie propose en cette fin d’année 2022 un point sur la conjoncture actuelle des filières bio d’Occitanie, qui se trouvent dans une situation inquiétante, mais pas catastrophique.

Retrouvez la synthèse complète sur le site de l'Observatoire de la bio d'Occitanie

La production

Les filières bio continuent de recruter des producteurs en Occitanie, même si le rythme de croissance des conversions et installations est plus faible que les années précédentes. L’évolution des nouvelles notifications revient sur un niveau comparable à celui de 2015-2017 pour l’amont et l’aval. Cette perte de vitesse s’observe pour toutes les filières bio régionales. La dynamique de la production bio en région Occitanie est malgré tout légèrement plus soutenue qu’au national. 

Le solde global d’exploitations par filière n’est pas encore connu mais devrait rester positif. Il n’y aura a priori pas de déconversions massives, ni en région, ni au national.

Ce ralentissement global de la dynamique de production bio en Occitanie aidera à stabiliser les marchés et les prix, dans un contexte inflationniste et approchant d’une saturation contextuelle.

Le marché

En fin d’année, le marché du bio semblait enfin se stabiliser après des mois de chute. Les perspectives pour 2023 restent néanmoins incertaines, car les répercussions de l’inflation et de l’augmentation du prix de l’énergie pourraient finalement impacter fortement le marché.

L’impact lié à l’inflation semble moindre en bio qu’en conventionnel, bien que les conséquences et dynamiques diffèrent selon les marchés et les filières. Ce phénomène s’explique partiellement par un impact bien moindre des marchés à terme sur le prix des produits bio et une contractualisation plus importante.

La GMS continue à déréférencer les produits bio mais en distribution spécialisée, la situation semble se consolider.

Il ressort de manière générale un déficit d’information au consommateur sur les plus-values de la bio. Le report d’achat se fait sur des produits souvent moins chers qui paraissent équivalents mais qui ne le sont pas (HVE, 0 résidus de pesticides...).

Dynamiques des filières

(c) Disiana Caballero - Unsplash

Grandes cultures : La conjoncture actuelle est plutôt favorable, semblable à celle de l’an dernier. La surproduction régionale est absorbée par les marchés d’export. Les OS ont jusque-là maintenu un différentiel de prix avec le conventionnel. Une baisse de consommation est à prévoir pour la prochaine campagne, auprès des consommateurs finaux et des acheteurs intermédiaires comme les meuneries (cf. impact des charges d'énergie). L’écart de prix avec le conventionnel, jusque-là maintenu par les OS, pourrait diminuer si les acheteurs ne suivent plus. 

Viticulture : Cette année, la vendange a été particulièrement bonne, du fait des conditions climatiques finalement favorables et la forte augmentation des conversions/installations de ces trois dernières années. Le marché français commence à ralentir. La baisse des conversions observée cette année va aider à réguler le marché. Risque de déclassement des production viticole de moins bonne qualité pour maintenir un bon niveau de qualité/prix. Les tendances du marché vrac sont à l’augmentation de la contractualisation et à la baisse de prix.

(c) Thomas Verbruggen - unsplash
(c) shelley pauls - unsplash

Fruits et Légumes : Les fruits et légumes bio ont subi cette année une baisse de consommation notable (-6 % en volume et – 7% en valeur). L’écart de prix entre le bio et le conventionnel se resserre. Les légumes ont été plus sujets au déclassement que les fruits (mis à part les melons et les abricots). La baisse de consommation se fait aussi sentir en circuits courts. Pour l’année à venir, les prévisions ne sont pas très optimistes. Les opérateurs sont inquiets des effets que pourraient avoir les éventuels délestages électriques sur le stock réfrigéré (crainte de dégâts sur le matériel et sur les produits réfrigérés).

PPAM : Le marché des plantes sèches subit une baisse de consommation entraînant un déréférencement, y compris dans certaines enseignes de distribution spécialisée. Les huiles essentielles ont aussi des difficultés pour se commercialiser, surtout pour la lavande et le lavandin qui sont en surproduction. Pour les autres essences, la demande continue à tirer un peu le marché, bien que ralentie. En circuits courts, les producteurs n’ont pas observé de décrochage des ventes.

(c) Albert Melu - Unsplash
(c) Jez Timms - unsplash

Viandes : De manière générale, la commercialisation des viandes cette année a été en baisse, malgré un petit regain observé en fin d’année. L’écart de prix avec le conventionnel est faible, voire même inversé pour certains SIQO. En circuits courts, aucune difficulté majeure de commercialisation n’a été remontée. La RHD est un levier de croissance intéressant bien que les volumes concernés soient assez faibles. La crise économique est couplée pour les volailles et œufs avec une crise sanitaire importante. La hausse des matières premières et des aliments complique la valorisation des productions animales bio.

Laits : Perte de vitesse générale de la filière laitière. Les fabrications sont globalement en baisse. Le taux de déclassement est stable et se fait plutôt vers des marchés conventionnels rémunérateurs. En GD, la politique est encore à l’augmentation des prix d’achat et de vente au consommateur. Les producteurs sont pris en étau entre l’augmentation des coûts de production et la stagnation du prix du lait qui leur est acheté. Situation particulièrement tendue en lait de chèvre, où les débouchés sont saturés, et plusieurs éleveurs se retrouvent sans collecteur.

(c) Pixabay
(c) Pixabay

Apiculture : Depuis deux ans, la production dans le sud de la France est très perturbée par les aléas climatiques provoquant de faibles rendements. La filière est fortement impactée par l’augmentation du prix des matières premières (transport de pots en verre, arbitrages sur la transhumance etc.). L’Ukraine étant le premier pays exportateur de miel, le conflit a particulièrement déstabilisé les marchés de cette filière. Les conversions continuent sur un rythme stable et sont encouragées car peu risquées. La nouvelle réglementation génère des inquiétudes pour l’année prochaine car le guide de lecture n’est pas finalisé et laisse des incertitudes sur les emplacements de ruchers.

RHD : La RHD représente un débouché assez bon et stable pour les produits bio. Les volumes absorbés augmentent avec la mise en application de la loi Egalim. La bio représente actuellement 5-6 % des achats en RHD et 10 % en scolaire. Les collectivités sont dans l’ensemble engagées dans les achats de produits bio. Les achats en RHD, jusqu’ici régis par Les contrats annuels régissant jusqu’à présent les achats en RHD protègent les établissements déjà engagés en bio de l’inflation, à la différence des nouveaux qui sont confrontés à l’augmentation du prix des produits. Les fournisseurs déplorent eux l’impossibilité de répercuter leurs augmentations de charges dans le prix des produits.

(c) Pixabay

Conclusion

Les filières sont prises en étau entre l’augmentation du coût des matières premières d’un côté et la diminution de la consommation et du plafonnement des prix de vente de l’autre. Pour autant, bien qu’inquiétante, la situation n’est pas catastrophique : les niveaux de croissance sont ceux de 2016 et les instances publiques se mobilisent (reconduite de l’aide au maintien de la bio par exemple). 

L’enjeu actuel est autant d’accompagner les filières bio dans leur développement que de conforter l’existant. Les opérateurs ont besoin d’aide pour traverser cette crise et ses conséquences, comme l’augmentation du prix de l’énergie, le délestage etc. Pour cela, plusieurs pistes sont envisageables : accompagnement technique pour réduire les coûts de production, accompagnement de collectifs de producteurs pour favoriser la mutualisation, le développement de circuits de commercialisation alternatifs, la diversification des gammes, le déploiement de campagnes de promotions et l’amélioration de la qualité des produits.


Se sourcer en miel et produits de la ruche bio d'Occitanie 2

Se sourcer en miel et produits de la ruche bio d'Occitanie

Ocebio et l’ADA Occitanie (association de développement de l’apiculture en Occitanie) mènent ensemble des actions pour le développement de l’apiculture biologique, notamment sur la mise en relation des apiculteurs bio d’Occitanie avec les transformateurs utilisant du miel et/ou produits de la ruche bio dans leurs fabrications (biscuiteries, confiseries, fabricants de yaourts, de glaces, etc.).

Dans le cadre de ce partenariat a été éditée une plaquette dont l'objectif est d'aider les transformateurs pour trouver un fournisseur régional de miel bio. Ce document présente différentes ressources pour que les transformateurs puissent communiquer leurs besoins en miel bio et/ou pour trouver des fournisseurs (lien de 2 sites web, contacts de 2 collectifs d’apiculteurs bio régionaux).

Cette plaquette est gratuite et libre d’accès, n’hésitez pas à la consulter, et à la diffuser !

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Panorama de l'aval des filières bio d'Occitanie en 2021 3

Panorama de l'aval des filières bio d'Occitanie en 2021

L'Observatoire régional animé par Interbio Occitanie vient de publier la synthèse régionale des chiffres de la bio d'Occitanie en 2021. L'occasion de faire un point sur les chiffres-clés du secteur aval bio régional !

Répartition des acteurs aval des filières bio d'Occitanie par grands métiers
Sources : Agence Bio / OC, ORAB IBO 2021
Répartition géographique des IAA et Commerces de gros
Sources : Agence Bio / OC, ORAB IBO 2021
Détails des activités des opérateurs de commerce de gros et des IAA bio régionales
Sources : Agence Bio / OC, ORAB IBO 2021
Filière principale des opérateurs de commerce de gros et des IAA bio d'Occitanie
Sources : Agence Bio / OC, ORAB IBO 2021

Retrouvez l'ensemble des publications de l'Observatoire régional de la bio sur le site d'Interbio Occitanie !

Crédits photos et pictos : macrovector, photoroyalty, senivpetro, wayhomestudio, sur Freepik - Ante Hamersmit, Arno Senoner, Roman Kraft, Erol Ahmed - Unsplash


L’Étuverie et Barthet Bio, les 2 lauréats du Concours BIOrigine Gers ! 4

L’Étuverie et Barthet Bio, les 2 lauréats du Concours BIOrigine Gers !

Le concours BIOrigine Gers, organisé par Gers Développement, a pour objectif de récompenser les entreprises agricoles et agroalimentaires s'approvisionnant en matières premières bio du Gers. Cette initiative portée par Gers Développement, vise à encourager le développement des agroalimentaires bio gersoises et de valoriser le Gers en tant que territoire à la pointe de la production et la transformation biologiques. Pour cette seconde édition, 9 dossiers de candidature ont été étudiés par le jury du concours, sur la base des critères suivants : produit, potentiel de développement, innovation, impact environnemental, impact territorial, créations d’emplois et équipe projet.

© l'étuverie

L'Etuverie, exploitation agricole basée à Cadeilhan, près de Fleurance, a remporté le prix "Circuits-courts". Nicolas Ricau et Fabien Candelon, les deux amis à l'origine de l'entreprise, transforment exclusivement de l'ail frais bio du Gers en ail noir bio (têtes d'ail noir, gousses, pâte d'ail noir, moutarde à l'ail noir, etc.). Leurs produits haut-de-gamme et made in Gers sont commercialisés partout en France, exportés, et utilisés par des restaurants étoilés.

(c) Barthet bio

Le prix "Circuits-longs" a été remis à l'entreprise Barthet Bio, exploitation agricole familiale créée en 1854, cultivant et transformant des fruits et légumes bio cultivés sur place. L'entreprise est engagée en outre en faveur des économies d'énergies et de la protection de la biodiversité (plantations en agro-foresterie, haies paysagères, présence de ruches, etc.).

Contact et infos

Marine BRUNEEL
Tel : 07 63 15 93 71
Email : m.bruneel@gersdeveloppement.fr
Site du concours : www.concours-bio.fr


Point d’actualité sur le scoring environnemental des produits alimentaires 5

Point d’actualité sur le scoring environnemental des produits alimentaires

L’équipe d’Ocebio a participé le 30 juin dernier à la journée « Le scoring alimentaire, un potentiel pour innover », organisée par Ad’Occ à Toulouse, l’occasion d’en apprendre plus sur le fonctionnement et les actualités des démarches de scoring nutritionnel et environnemental des produits alimentaires.

L'affichage environnemental remis en lumière par la convention citoyenne pour le climat

L’affichage de l’impact environnemental des produits alimentaires fait partie des premières propositions issues de la convention citoyenne pour le climat. Le gouvernement s’est saisi de cette demande et a lancé un débat parlementaire sur le sujet, prenant corps en août 2021 avec la loi Climat, rendant notamment obligatoire le scoring environnemental sur les produits alimentaires. La France s’est ainsi positionnée en pays européen précurseur sur ce travail.

Par ailleurs, l’ADEME et l’INRAe, au sein du GIS-REVALIM, ont travaillé depuis plusieurs années à la construction d’une base de données issues d’Analyses de Cycles de Vie (ACV) pour les produits agricoles et alimentaires : la base Agribalyse. Ces travaux s’inscrivent dans une approche multi-critères et multi-impacts de l’évaluation environnementale, sur une base scientifique.

Le projet de scoring environnemental s’est donc adossé aux travaux déjà initié autour d’Agribalyse. La base de données et les méthodes de calcul étant génériques, et non spécifiques, les premiers résultats ont généré une importante insatisfaction auprès de certains acteurs. Les scores affichés ne permettaient en effet pas de discriminer l’impact environnemental assez finement au sein des catégories de produits, lissant l’effet des modes de production agricole pour un même produit. En réaction, d’autres démarches de scoring environnemental privées se sont mises en route, afin de proposer des systèmes alternatifs.

Eco-score et Planet-Score

Le Planet-Score et l’Eco-Score, les deux systèmes les plus aboutis, ont été mis en expérimentation auprès des consommateurs en 2021 :

L’Eco-Score : méthode assez proche de la méthode ACV classique, avec un système complémentaire de bonus et malus pour certaines pratiques considérées comme vertueuse pour l’environnement. Indicateur agrégé (couleur + lettre). L’enseigne Carrefour, qui a testé à grande échelle l’Eco-Score, constate que ce label ne met pas assez en avant des critères attendus par les consommateurs, et notamment les pesticides, le bien-être animal, et le mode de production. De plus, le conseil scientifique qui suit le projet apprécie la rapidité de déploiement de la méthode, mais lui reproche une trop grande « rusticité » et un manque de précision.

Le Planet-Score : méthode utilisant la méthode ACV et Agribalyse, mais intégrant un grand nombre de paramètres de calculs supplémentaires. L’ACV est fragmentée en 4 blocs : santé et toxicité environnementale, biodiversité et écosystèmes, climats et ressources. L’étiquette affiche une notation de A à E (soit 5 couleurs), sur 3 sous-critères, et un indicateur de bien-être animal (voir l’article d’Ocebio de juillet 2021 pour plus de détails). Les retours consommateurs sont positifs, ils apprécient la clarté et la transparence de l’affichage, et apprécient la présence des indicateurs de pesticides et bien-être animal. Le mode de calcul permet d’introduire de la discrimination au sein des catégories de produits.

Retours d’entreprises bio régionales ayant testé ces labels

La société Nutrition et santé a testé le Planet-Score sur une gamme de marques iconiques de leur portefeuille produits. 80% des produits testés ont été notés A sur tous les critères du Planet-Score, dont 100% des produits bio. Les produits obtenant les scores C ou D contiennent certains ingrédients comme le cacao et le sucre de betterave. L’entreprise apprécie globalement le dispositif, jugeant que les notes reflètent bien leurs pratiques, et permettent une différenciation intra-produits.

La jeune pousse Yummy Twice a quant à elle testé l’Eco-Score. L’entrepreneur a apprécié sa simplicité et sa rapidité de mise en place.

En parallèle, le travail se poursuit sur Agribalyse…

Le GIS-REVALIM poursuit son travail pour améliorer la base Agribalyse, en vue d’enrichir la base avec des nouveaux produits, et d’améliorer les données. Les principaux leviers d’amélioration sont principalement la prise en compte de la biodiversité à la parcelle, le stockage / déstockage de carbone dans les sols, et la toxicité / écotoxicité. Le GIS-REVALIM sortira ainsi en septembre 2022 la version 3.1 d’Agribalyse.

Par ailleurs, l’objectif est d’aboutir à un outil d’analyse semi-spécifique, qui permettrait de moduler plus finement les paramètres des ACV (mode de production, emballages, process, logistique…). L’idée est à termes d’avoir une base de données composée de briques élémentaires à combiner pour construire une ACV la plus fidèle au produit évalué, un peu sur le modèle de l'Ecobalyse, la base de données ACV du textile.

Plusieurs outils d’analyse semi-spécifique sont d’ailleurs en cours de développement, notamment :

  • Karbon : l’outil permet de moduler certains paramètres comme la spécification d’une recette, le type d’emballage…
  • PEFAP (Inrae) : méthode partant de la liste des ingrédients directement accessible sur l’emballage.

Et la suite ?

Du côté de l’Etat, l’heure et au bilan des expérimentations sur l’Eco-Score et le Planet-Score, et à l’élaboration d’une méthodologie s’inspirant des travaux réalisés, en intégrant leurs bénéfices et leurs limites. L’Etat et l’ADEME souhaite aboutir au meilleur compromis, tout en sachant qu’il sera difficile d’obtenir un outil consensuel. La méthodologie sera proposée début 2023 et soumise à consultation puis à un test. L’Etat envisage de commencer par une utilisation volontaire encadrée, avant de rendre obligatoire le dispositif.

Actualités du Planet-Score

Le collectif Planet-Score organise un événement consacré à la transparence environnementale dans le secteur agroalimentaire le MARDI 5 JUILLET 2022, de 10H15 à 13H30, au Balzac, 1 rue de Balzac, 75008 Paris

Pour vous inscrire, cliquez ici !


Le Nutri-Score : forces et faiblesses

L’équipe d’Ocebio a participé le 30 juin dernier à la journée « Le scoring alimentaire, un potentiel pour innover », organisée par Ad’Occ à Toulouse, l’occasion d’en apprendre plus sur le fonctionnement et les actualités des démarches de scoring nutritionnel des produits alimentaires.

Contexte de mise en place

Le Nutri-Score est une démarche de scoring nutritionnel née en 2017 dans le cadre d’une évolution réglementaire imposant aux fabricants de produits alimentaires de faciliter la compréhension des informations nutritionnelles pour les consommateurs. Cet affichage nutritionnel a été conçu dans un objectif de santé publique, pour prévenir les consommateurs des risques cardio-vasculaires, d’obésité et de diabète. Le Nutri-Score est très apprécié et demandé par la grande distribution.

Fonctionnement

Le Nutriscore est un symbole simplifié affichant 5 couleurs / 5 lettres définissant la qualité nutritionnelle des produits. Le calcul prend en compte les nutriments et aliments à éliminer (énergie, sucres, acides gras saturés, sel), et les nutriments à favoriser (fruits, légumes, légumineuses, fruits à coque, huile de colza, de noix, d’olive, fibres, protéines). Le calcul est simple, et peut se faire directement à partir de la liste des ingrédients composant un produit alimentaire.

Bénéfices et limites

Le Nutri-Score est intéressant car il se base sur des données mesurables et indiscutables. Le choix des sous-composantes de l’indicateur est toutefois questionné par certains acteurs, car le mode de calcul actuel écarte complètement la question des additifs, et la présence des minéraux dans les produits.

Tel que calculé aujourd’hui, cet indicateur permet d’éclairer les consommateurs sur des produits de même gamme. En revanche, il présente des limites pour comparer des produits trop éloignés les uns des autres.

Malgré tout, le Nutri-Score peut être un réel vecteur de changement et d’innovation, car il peut inciter les entreprises ayant des produits mal notés à revoir leurs reformulations pour améliorer leur notation.

En revanche, le Nutri-Score pénalise grandement les produits issus des AOC / AOP, souvent riches et gourmandes, qui se voient imposer des règles de formulation via les cahiers des charges, et n’ont pas de levier d’action pour améliorer leurs scores nutritionnels souvent mal notés.

D’après les suivis IRI, le Nutri-Score a un réel impact auprès des consommateurs. Les distributeurs observent en effet des évolutions des ventes en lien avec cet indicateur nutritionnel. Il y a donc un enjeu réel à consolider le mode de calcul du Nutri-Score pour donner des informations les plus claires possibles aux consommateurs.

Conditions d’utilisation

L’affichage du Nutri-Score sur les produits alimentaires est une démarche gratuite et volontaire dont les fabricants peuvent s’auto-saisir en calculant directement leur Nutri-Score en ligne, après enregistrement sur l’une des plateformes suivantes :

  • Pour les marques commercialisées exclusivement sur le territoire français
  • Pour les marques distribuées dans plusieurs pays

Le RMT Nutri-Previus propose par ailleurs un outil en ligne pour simuler l’impact des reformulations de produits sur le Nutri-Score :

Des entreprises bio régionales témoignent…

Insatisfaits par le Nutri-Score, le réseau Biocoop adopte le label privé SIGA…

Face aux limites du Nutri-Score, Biocoop a travaillé pendant deux ans et demi au déploiement du label SIGA sur l’ensemble des produits de leur marque. Le SIGA discrimine les produits selon leur degré de transformation, l’intégration de matières premières brutes, la présence de substances établies comme à risque, et des seuils nutritionnels discriminant des aliments défavorables (trop gras, trop sucrés, trop salés…). Biocoop a par ailleurs travaillé à la reformulation de plusieurs de ses produits qui présentaient un score SIGA défavorable avec trop de marqueurs d’ultra-transformation.

Yummy Twice et Arterris créent des produits bio intégrant directement des objectifs de scoring nutritionnel…

Yummy Twice est une jeune entreprise investie dans l’économie circulaire de la filière brassicole bio régionale. La société produit aujourd’hui des crackers apéritifs bio à base de drèches issues de la brasserie. La coopérative Arterris a quant à elle créé la gamme bio « Mon Bon Bio ». Les deux sociétés ont chacune intégré dès le début dans les cahiers des charges l’objectif d’afficher un score nutritionnel favorable.

--> Pour en savoir plus, consultez le site de Santé Publique France


Nouvelle réglementation : le Guide de lecture est sorti !

La nouvelle réglementation bio européenne (CE) 2018/848 va s'appliquer à partir du 1er janvier 2022. Le guide de lecture de l'INAO qui accompagne cette nouvelle réglementation vient de sortir. Le guide de lecture a pour objectif d'accompagner les opérateurs et les organismes de contrôle dans l'application du règlement bio.

Pour télécharger le nouveau Guide de lecture : cliquez ici.

En complément , deux notes apportant des précisions importantes : Note sur l'utilisation des arômes en AB et note sur la distribution bio.

Pour télécharger le diaporama avec les principales nouveautés de la réglementation : cliquez ici.

Pour retrouver tous les textes officiels, vous pouvez consulter le site de l'INAO : https://www.inao.gouv.fr/Les-signes-officiels-de-la-qualite-et-de-l-origine-SIQO/Agriculture-Biologique


Le nouveau "Guide des opérateurs Bio d'Occitanie" est sorti ! 6

Le nouveau "Guide des opérateurs Bio d'Occitanie" est sorti !

Interbio Occitanie vient de ré-éditer une nouvelle version du Guide des opérateurs Bio d'Occitanie ! Ce Guide présente les acteurs de notre filières bio régionales : coopératives, transformateurs et distributeurs. Cet outil professionnel sera envoyé à tous les magasins bio de France, et distribué sur les salons professionnels du secteur.

A destination des magasins bio et autres détaillants, ce guide permet aussi de mieux se connaitre entre adhérents d'Ocebio ! Bonne lecture !

Retrouvez les informations sur les adhérents d'Ocebio sur notre Annuaire web : https://www.ocebio.fr/nos-adherents/

Vous pouvez télécharger le Guide en version PDF : cliquez ici.

Pour une recherche par critères ( par département, par filière ...), vous pouvez consulter le site d'Interbio Occitanie : https://www.interbio-occitanie.com/les-entreprises-bio-regionales/