Filières
Fonds Avenir bio : des aides pour les investissements dans les filières bio
Suite aux récentes annonces du Ministre de l'agriculture, le Fonds Avenir a une nouvelle fois été renforcé. Plus de moyens seront attribués à l'Agence bio pour accompagner par des subventions les investissements et le développement des filières bio. (13 Millions d'€ en 2023, 18 Millions d'€ en 2024).
Le Fonds Avenir bio garde ses objectifs historiques et ses critères d'éligibilité principaux : il accompagne les projets collectifs qui réunissent plusieurs opérateurs d'une filière bio (groupement d'agriculteurs, premier transformateur, second transformateur ou distributeurs...). Il soutient toujours le développement le plus harmonieux possible de l'offre et de la demande de produits biologiques en France, avec des engagements réciproques des opérateurs, sur plusieurs années. Mais il s'adapte au contexte actuel de la filière bio et accompagne désormais aussi la consolidation des filières bio, l'innovation et l'adaptation au changement climatique.
L'appel à projet n°24 est ouvert jusqu'au 31 mars 2025. Et les périodes de sélection rythmeront les dépôts.
Retrouvez toutes les informations sur le Fonds Avenir bio sur le site de l'Agence bio : https://www.agencebio.org/vos-outils/fonds-avenir-bio/espace-candidature-fonds-avenir-bio//
OCEBIO accompagne ses adhérents pour les dossiers Avenir Bio, n'hésitez pas à nous contacter, pour vérifier si votre projet pourrait être éligible à ce fonds, ou pour être accompagné dans le montage de votre dossier. amelie.berger(a)ocebio.fr


Panorama des opérateurs aval bio en Occitanie - Garder le cap dans la tourmente
En 2022, pour la première fois depuis la création du label bio, le nombre des entreprises de l’aval des filières bio est en recul en Occitanie avec -2% d’opérateurs. Le marché compliqué fragilise les nouvelles structures qui continuent à se notifier.
Au printemps 2023, Ocebio et l'Observatoire régional de l'agriculture biologique ont réalisé une étude du secteur aval de la filière bio en Occitanie - metteurs en marchés, transformateurs et distributeurs de gros.
Pour avoir tous les chiffres et la synthèse complète de cette étude, téléchargez le panorama complet en cliquant ci-dessous.
Un nombre d'opérateurs en baisse
L'Occitanie, troisième région bio de France avec 3 442 opérateurs notifiés, enregistre donc pour la première fois en 6 ans une baisse du nombre d'acteurs bio. Comme dans les autres régions, cela est en partie dû au marché en crise et aux nombreuses certifications d’entreprises des années précédentes. En 2022, de nouveaux opérateurs bio se sont quand même notifiés en Occitanie, notamment des grandes et moyennes surfaces, des commerces de gros de vin, des boulangeries et des magasins bio spécialisés. Cependant, des opérateurs ont également arrêté leur activité bio, dont des GMS, des boulangeries, des magasins bio spécialisés et des commerces de gros.
Découvrez les chiffres par filières et par département dans le rapport complet ci-dessus.

Au printemps dernier, Ocebio a mené une enquête qualitative auprès de 25 entreprises bio d'Occitanie, ce qui a permis d'enrichir la compréhension des situations que traversent les entreprises bio depuis l'an dernier.
Des résultats compliqués depuis 2021
La période 2017-2020 a été marquée par une croissance du chiffre d'affaires pour la plupart des enquêtés, mais à partir de 2021 la consommation bio chute, impactant négativement les ventes. Il apparait que le Covid a entraîné une hausse temporaire de l'activité, mais n'a pas permis de fidéliser de nouveaux clients. En 2023, de nombreuses entreprises retrouvent leurs niveaux d'affaires de 2019, mais certains comme les metteurs en marché de fruits et légumes bio et les spécialisés bio ont été durement touchés.
Les charges ont sensiblement augmenté en 2022 pour tous les opérateurs, en particulier pour les installations industrielles. En ce qui concerne les investissements, 15 entreprises sur 25 avaient lancé des projets depuis 2018, principalement axés sur l'amélioration et l'augmentation des capacités de production. Les nouveaux projets d'investissements ralentissent ou ont été mis en pause en raison de la crise du secteur. La plupart des entreprises anticipent des difficultés en 2024 si le marché ne se redresse pas, en particulier celles ayant contracté des Prêts Garantis par l'État.
Continuité des appros, de l'innovation produit et marché
Plusieurs points saillants :
- Les entreprises ont continué à innover, tout en allant vers une "simplification" de leurs gammes.
- Les entreprises ont diversifié leurs canaux de vente, avec un intérêt croissant pour la restauration collective et l'export.
- La prestation pour des marques de distributeur s'est avérée un facteur de résilience pour certains.
- L'approvisionnement local et l'aspect social au-delà du bio restent essentiel : on peut souligner que 8 entreprises sur 25 sont désormais labellisées équitables sur au moins une filière.
Un état d'esprit à la prudence et des besoins exprimés
L'état d'esprit du secteur est très mitigé. Les chefs d'entreprise sont partagés entre optimisme et inquiétude, et pour certains, franchement incertains sur la reprise. Ils restent convaincus que l'agriculture biologique est la solution pour une alimentation durable et considèrent qu'elle doit être défendue mais sont conscients des défis liés à la perte de confiance dans la bio (concurrence d'autres labels, bio "industrielle", produits importés...) ainsi qu'à la forte baisse du pouvoir d'achat. Ils estiment néanmoins que le secteur évolue vers une plus grande professionnalisation.
Parmi les besoins exprimés par les acteurs du secteur, on trouve :
- le soutien au développement des débouchés,
- un besoin de communication forte et impactante sur les fondamentaux de la bio,
- un souhait d'évolution du cahier des charges de l'agriculture biologique vers plus de prise en compte de critères sociaux et géographiques,
- et un soutien politique pour renforcer la résilience alimentaire des territoires.

Retrouvez toutes les études de l'Observatoire régionale de la bio sur leur page Interbio.
Développez vos appro bio locaux avec la cartographie des outils de transformation de fruits et légumes occitans

Ocebio a participé à la réalisation d'une première cartographie pour accompagner la filière Occitane des fruits et légumes ingrédients (bio et non bio) : celle-ci vise à booster l’approvisionnement régional des entreprises de transformation agroalimentaire d’Occitanie, en recherche de matières premières régionales et à faciliter les collaborations entre entreprises régionales.
Ce sont les objectifs des outils développés par l'AREA, La Coopération Agricole et ses partenaires, dont Ocebio, dans le cadre de l'action "Filières d'Appro" du Contrat de filière Agroalimentaire Occitanie.
Qu'est-ce que c'est ? La carte recense les entreprises produisant des fruits et légumes "ingrédients" d’Occitanie (F&L ayant subi une première transformation : ex légumes découpés, jus, purée de fruits ...) et/ou des services de prestation de première transformation.
Pour qui ? Les producteurs en recherche de prestataires transformateurs, et les entreprises et distributeurs cherchant des matières premières issues de fruits et légumes régionaux, fabriqués par des entreprises en Occitanie, ou cherchant des prestataires de services.
Transformateurs, vous souhaitez intégrer la carte ?
Pour faire connaitre votre offre en F&L ingrédients ou faire connaitre vos prestations de service (découpe, cuisson, surgélation...) : Utilisez le formulaire en ligne ou contactez Cathy GRACY, de l'AREA : cathy.gracy(a)areaoccitanie.com
Avec La Coopération Agricole Occitanie, la Fédération des fruits et légumes d'Occitanie, Ocebio - Occitanie Entreprises Bio, et l'AREA Occitanie.

Consommation, production agricole, transformation, filières : les chiffres annuels de l’Agence bio sont sortis
Le jeudi 1er juin dernier l’Agence bio a donné sa conférence de presse annuelle pour présenter les chiffres du secteur bio.
Ocebio fait le point sur les aspects clés du rapport disponible en ligne.
- Des surfaces en bio toujours en croissance
La croissance des surfaces et du nombre d’exploitations bio ralentit, mais reste positive avec 3,5% d’augmentation (contre 4% en Occitanie). Les surfaces augmentent pour atteindre 10,7% de la SAU française totale. Les arrêts semblent en légère hausse, mais pour moitié relèvent de départs à la retraite. Le cap des 60 000 fermes engagées tout ou partie en bio est franchi en 2022, représentant 14% du total et 16% des emplois. En Occitanie ce sont 1298 nouvelles fermes qui ont démarré une activité en bio, avec une préférence pour les légumes, les grandes cultures et la viticulture. Elle reste la 1ère région par le nombre de fermes bio.
En filières végétales, quelques productions présentent un taux de plus de 20 % de leurs surfaces conduites en bio : les légumes secs, les plantes à parfum aromatiques et médicinales, et la vigne, bien que les surfaces en première année de conversion soient en recul.
En filières animales, de forts contrastes entre une réduction des cheptels de porcs charcutiers et de poulets de chair bio suite à la grippe aviaire, et les brebis viandes et chèvres en croissance.
Le rapport souligne le rôle des organisations de producteurs qui ont dû soutenir, en 2022, la trésorerie des exploitations, en maintenant les prix aux producteurs et en finançant le dégagement en conventionnel de produits bio.
- Du côté des entreprises de l’aval, 208 ont démarré une activité bio en 2022
Au total, le nombre d'entreprises est en recul de 2% (s’établissant à 28 547 au national). Les transformateurs, grossistes et distributeurs ont été pris en ciseau entre inflation et marché bio en berne.

- Recul de la consommation alimentaire de 5% et une inflation moindre en bio
En effet, la situation des marchés est délicate pour l’alimentaire et pour le bio sur l’année 2022, dans notre région comme au national. On note une inflation généralisée sur les produits alimentaires, mais moindre en bio que sur le reste des produits (+4% vs +6,8%), et beaucoup plus marquée en grande distribution qu’en magasins spécialisés. Face au recul de leur pouvoir d’achat, les français perdent de l’intérêt pour les labels, et pour le bio en particulier : 73 % des pertes du bio en valeur vont vers d’autres offres labellisées. Hors inflation, la consommation alimentaire des ménages français marque une baisse inédite de -5,1%.
Le bio reste majoritairement consommé à domicile (92% contre 8% en RHD), dans 128 000 points de vente, représentant un marché de 8 000 milliards d’euros en baisse de 4,6%. Le bio est très dépendant de ce marché-ci, où seule la vente directe (13% du total) tire son épingle du jeu avec une croissance de presque 4%, notamment portée par le vin bio. Les artisans et petits commerces sont en baisse de 2,6%, la grande distribution de 4,6% et les magasins spécialisés de 8,6%, accéléré par environ 200 fermetures de magasins. Parmi les magasins généralistes seul le hard discount est en croissance, liée à l’augmentation de leur fréquentation et l’accroissement de leur gamme biologique.
Sur toutes les filières françaises et points de vente confondus, les plus touchées sont la viande (-13%), le traiteur, mer et surgelés (-8%) et les fruits (-7%).
Du côté de la consommation hors domicile (restaurants et cantines), on note une croissance de 17%, relative à la reprise de l’activité normale post-confinements en 2022. Cependant la bio reste marginale avec 2% des achats au global, et 7% en restauration collective, bien loin encore de l’objectif de la loi Egalim de mettre 20% de bio au menu des cantines.

- En majorité, les français mangent du bio français
Nous importons toujours moins de bio que l’an dernier (-2 points), et seulement 17% si on exclut les produits tropicaux qui ne peuvent pas être produits dans l’hexagone. Les produits laitiers, les œufs, le vin bio consommés en France sont français (99%), ainsi que la grande majorité de la viande fraiche, pain frais et légumes. Les exports français bio se maintiennent quant à eux, basés principalement sur le vin, l’épicerie et les fruits et légumes.
- La France, mauvaise élève par rapport à sa taille dans l’Europe et le monde
Premier pays en termes de surfaces en bio en absolu, rapporté à la surface agricole totale la France est 13ème, loin derrière l’objectif de 25% à l’horizon 2030 fixé par la Commission européenne dans sa stratégie « Farm to fork ». De même pour son marché, la France arrive en 2ème en chiffre absolu mais arrive 6ème une fois rapportée à son marché global, avec 6% de produits bio dans la totalité des achats alimentaires.
L’Agence bio rappelle que la France n’est pas le seul pays à connaitre une baisse de son marché bio en 2022 : l’Allemagne, la Finlande ou la Suisse sont également en recul, par rapport à un marché de l’alimentaire en berne. D’autres au contraire restent dynamiques : Espagne à 4%, Suède en progression porté par la vente directe et la restauration collective, Royaume-Uni porté par le retour à la restauration hors domicile et USA.
Retrouverez le replay complet disponible en ligne et le communiqué de presse d’Interbio sur les chiffres en Occitanie.
Baromètre Consommation des produits bio 2023 : défiance des consommateurs et manque d'information sur la bio.
Le dernier baromètre "Consommation et Perception des produits biologiques" mené par l'OBSOCO et l'Agence bio fin novembre 2022 confirme que la bio séduit moins les consommateurs.
Pour télécharger le communiqué de presse de l'Agence bio : cliquez ici
Pour la synthèse du baromètre, avec les principaux résultats : cliquez ici

Le contexte morose (forte inflation, guerre en Ukraine...) impacte fortement les habitudes des français en terme d'alimentation : quasiment la moitié des personnes interrogées (47%) ont le sentiment de restreindre leurs dépenses alimentaires pour des raisons financières. Et les français se déclarent aussi moins attentifs aux labels garants de produits de qualité et / ou environnemental : alors que 70 % des consommateurs se disaient attentifs à ces labels l'an dernier, le chiffre tombe à 60 % cette année... La bio n'échappe pas à ce contexte compliqué et prend de plein fouet ces nouveaux arbitrages des consommateurs.
Le prix ("Les produits bio sont trop chers" - raison évoquée par 71 % des non-consommateurs de bio) reste le 1er frein évoqué par les non-consommateurs mais ne bondit pas malgré le contexte d'inflation. Par contre, un nouveau frein inquiétant apparait, c'est une forte remise en question de la réalité et des garanties du bio : 57 % des non-consommateurs de bio expliquent qu'ils ont des doutes sur les produits bio. La promesse initiale de la bio semble s'être diluée, suite à l'arrivée des grandes marques bio agro-alimentaire, de la bio en GMS, des MDD... La bio est désormais perçue uniquement comme une démarche marketing par une partie des consommateurs. Cette défiance semble clairement liée à un manque d'information, sur la bio, la réglementation et les contrôles. Bref, il faut reconstruire la confiance, continuer à expliquer les exigences de l'agriculture biologique et les atouts de ses produits. Avec Interbio Occitanie, nous mettons en place depuis mars 2023 une campagne de communication grand public pour contribuer à cet effort de communication nécessaire => Plus d'info sur notre page
La part de consommateurs réguliers de bio est en baisse de 16 points par rapport à l'année dernière : en 2022, 60 % des français indiquent avoir consommer des produits bio au moins une fois par mois dans les 12 derniers mois. Ils étaient 76 % en 2021. En revanche, les consommateurs les plus convaincus, consommateurs quotidiens de bio, semblent intensifier encore leur consommation.
82 % des français restent convaincus que la bio contribue à préserver l'environnement, la qualité des sols et les ressources et 75 % pensent que les produits bio sont meilleures pour la santé - mais ces chiffres sont en recul par rapport au années précédentes.
Résultats de l'analyse de l'adéquation offre - demande en FEL bio
Interfel et FranceAgriMer ont commandité une étude auprès des bureaux d'études AND-international et Ecozept afin d'analyser l'adéquation entre l'offre et la demande en fruits et légumes biologiques en France. L'étude, réalisée entre mars et juin 2022, est organisée en 2 volets (analyse économique de l'offre et perception des consommateurs vis à vis du bio). Les résultats ont été présentés lors d'un webinaire fin octobre 2022.
Le contexte dans lequel s'inscrit cette étude...
- En 2021 et 2022, baisse des ventes de FEL bio en France (en valeur et en volume), après 15 années de croissance continue
- Saturation du marché des FEL bio, difficultés à écouler les produits à un prix correct, déséquilibre offre - demande
Résultats de l'analyse économique de l'offre
L'étude pointe des difficultés sur le suivi des données de production / mise en marché / commercialisation / consommation des FEL bio. Les multiples sources ne suivent pas les mêmes listes d'espèces, ce qui ne permet pas de suivre les campagnes au jour le jour. En situation de déséquilibre offre - demande, cela entrave la capacité d'anticipation des opérateurs. Malgré tout, ces suivis, bien qu'imparfaits, restent des clés de lecture précieuses, sans équivalent dans les autres pays de l'UE.
Des opérateurs amont et aval de la filière FEL bio française ont été interrogés sur leurs pratiques contractuelles et leur analyse du marché et de la situation :
- dans un contexte de déséquilibre offre - demande, les relations avec les centrales généralistes sont difficiles à maintenir
- il est difficile d'organiser des promotions sur les FEL bio
- peu d'opérateurs disposent de "soupapes stratégiques" pour écouler leurs produits sur des marchés secondaires sans les déclasser ni les brader
- grosse concurrence du local, puis des certifications agro-environnementales vis à vis du bio
- les conditions sociales de la production bio sont méconnues, notamment sur le volet emploi
L'exemple de la filière FEL bio allemande
Un benchmark de la filière FEL bio allemande met en avant quelques facteurs de résilience en situation de crise, notamment :
- la diversification des exploitations allemandes (FEL couplés aux grandes cultures notamment)
- la diversification des débouchés (frais + industrie, circuits longs + circuits courts, contrats locaux + vente directe)
- l'importance de la contractualisation sur les FEL destinés à l'industrie et pour les produits ultrafrais pour la GMS
- l'importance des discounter allemand qui jouent un rôle particulier avec des contrats cadres sans garantie de prix, mais avec des dégagements de gros volumes dès la récolte
- des solutions de dégagement individuelles : stockage, non récolte, vente de produits lavés et triés à l'industrie de la nutrition des animaux de compagnie ou à la transformation des FEL
- une coopération verticale entre producteurs ou négociants et distributeurs
- une contractualisation renforcée par le développement de labélisations régionales
Des consommateurs désorientés et méfiants, mais attachés aux FEL
Grâce à des focus-groups et à une étude quantitative, l'étude montre que :
- les consommateurs.trices sont désorientés par le flot de labels, signes et allégations, inquiets à cause des scandales, mais toujours motivés pour une alimentation éthique et de qualité
- les FEL frais sont perçus comme des produits incontournables. Maintien de la consommation, mais volonté de contenir / réduire les dépenses alimentaires
- le local est pour les consommateurs un repère dans un climat de confusion et de méfiance
- le bio ne se distingue pas assez nettement du local non bio.
- 2 acteurs inspirent encore confiance : l'état et ses instances, et les producteurs agricoles
- les jeunes (18-34 ans) estiment plus positivement le bio
- les consommateurs expriment pour partie une adhésion forte au bio et souhaitent maintenir leur consommation même dans un contexte d'inflation

Se sourcer en miel et produits de la ruche bio d'Occitanie
Ocebio et l’ADA Occitanie (association de développement de l’apiculture en Occitanie) mènent ensemble des actions pour le développement de l’apiculture biologique, notamment sur la mise en relation des apiculteurs bio d’Occitanie avec les transformateurs utilisant du miel et/ou produits de la ruche bio dans leurs fabrications (biscuiteries, confiseries, fabricants de yaourts, de glaces, etc.).
Dans le cadre de ce partenariat a été éditée une plaquette dont l'objectif est d'aider les transformateurs pour trouver un fournisseur régional de miel bio. Ce document présente différentes ressources pour que les transformateurs puissent communiquer leurs besoins en miel bio et/ou pour trouver des fournisseurs (lien de 2 sites web, contacts de 2 collectifs d’apiculteurs bio régionaux).
Cette plaquette est gratuite et libre d’accès, n’hésitez pas à la consulter, et à la diffuser !
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La nouvelle version du guide de la distribution bio est disponible !
Ocebio a participé à la mise à jour de cette seconde édition du guide de la distribution bio en Nouvelle Aquitaine et en Occitanie, co-édité par Interbio Occitanie et Interbio Nouvelle Aquitaine.
Pour mémoire, cet outil présente les principaux distributeurs implantés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine et de précise les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio.

Crédits photo : Scott Warman, Unsplash
Panorama de l'aval des filières bio d'Occitanie en 2021
L'Observatoire régional animé par Interbio Occitanie vient de publier la synthèse régionale des chiffres de la bio d'Occitanie en 2021. L'occasion de faire un point sur les chiffres-clés du secteur aval bio régional !
Répartition des acteurs aval des filières bio d'Occitanie par grands métiers

Répartition géographique des IAA et Commerces de gros

Détails des activités des opérateurs de commerce de gros et des IAA bio régionales

Filière principale des opérateurs de commerce de gros et des IAA bio d'Occitanie

Retrouvez l'ensemble des publications de l'Observatoire régional de la bio sur le site d'Interbio Occitanie !
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Un nouvel atelier de transformation pour la Ferme du Causse
La Ferme du Causse, entreprise bio régionale produisant des yaourts de brebis bio, a inauguré au début du mois son nouvel atelier de transformation à la limite entre Lozère et Aveyron, après plusieurs années de travaux. Le nouvel outil permet à l'entreprise de se développer et d'envisager le lancement de nouveaux produits bio pour compléter la gamme initiale. L'atelier intègre un espace visite, qui permet au grand public de découvrir le process de production, et qui sensibilise les visiteurs à la démarche d'ancrage territorial de la Ferme du Causse et aux fondements de l'agriculture biologique. Un magasin de produits locaux, le Panier, est adossé au nouveau bâtiment afin de mettre en avant l'offre locale à côté des produits de l'entreprise.

Le projet a permis le renforcement de partenariats d'approvisionnement locaux, notamment avec 2 élevages bio du territoire. Le projet a également permis le recrutement de 6 personnes, et d'autres créations de postes sont encore prévues.

Pour réaliser son projet, l'entreprise a bénéficié d'un important soutien du Fonds Avenir Bio (géré par l'Agence Bio), et de co-financements du FEADER, de la Région Occitanie et de la Communauté de communes Des Causses à l'Aubrac. La ferme du Causse a également été accompagnée par Ocebio dans le montage et l'animation de ce projet.